Cours du 25 septembre 2017

5 novembre 2017

Thème du cours : la haute politique, la seule qui vaille

Extrait : Il s’agit de la politique des Nations, celle qui porte les destins des peuples. Il ne s’agit pas des tambouilles politiciennes qui portent les ambitions des politiciens. En France, les parlementaires ne se croient jamais indignes de devenir secrétaires d’État. Tout secrétaire d’État rêve d’une gloire ministérielle. Tout ministre croira avoir raté sa vie si, avant de mourir, il n’atteint pas Matignon.

Tout ce petit monde court après un tramway nommé pouvoir et n’y monte jamais. Le vrai pouvoir leur échappe toujours. Ils n’ont que l’apparence du pouvoir.

Pour comprendre la politique internationale avec ces sabbats, il est bon de relire Shakespeare. Il y a une sorte de pouvoir prophétique dans Shakespeare ; un pouvoir presque divinatoire. Peut-être parce qu’il y a quelque chose de mystérieux dans cet homme dont nous ignorons l’identité. Il a réussi à entrer si profondément dans le cœur de l’homme qu’il a saisi des mécanismes qui restent éternellement présents. Relisez Richard III et Macbeth. Vous verrez les rapports étonnants entre certains personnages de ces drames et des personnes bien connues de notre période contemporaine.

Sur ces forces qui cherchent à contrarier les forces de l’humanité ; sur ce qui bout dans le chaudron de Macbeth et sur ces trois sorcières qui s’époumonent et s’agitent autour de ce chaudron. Car il y a trois sorcières.

Image : William Shakespeare